Cendrecor

 

Notre histoire

Leader mondial dans la fabrication de papier, le groupe SYLVAMO (anciennement International Paper), initie dès 1996 une réflexion sur la valorisation agricole des cendres issues de la chaudière à écorce de son site de Saillat-sur-Vienne (87). Après une première étape de rapprochement avec le monde agricole au travers de la mise en place d’un partenariat avec les Chambres d’Agriculture de Haute-Vienne (87) et Charente (16) des études sont engagées : intérêt agronomique des cendres(essais plein champs), étude sur l’écotoxicité (INERIS). En 2000, les conditions sont réunies pour la demande d’autorisation d’épandage et les premières cendres sont épandues sur les terres agricoles en 2001.

 

 

Paroles d’industriel :

Lire la suite
Du point de vue de Sylvamo, la valorisation agricole des cendres et des carbonates contribue à la mise en œuvre des objectifs initiaux de l’industriel : la recirculation des sous-produits permet de mettre en adéquation les capacités du centre d’enfouissement technique avec la durée de vie de l’usine. La pérennité de l’activité industrielle (500 emplois directs – 1 500 emplois induits) est cruciale pour le développement économique de la petite région. L’aspect vertueux de la démarche initiale, complété par la dimension agro écologique mise en œuvre dans le prolongement des filières, participe des objectifs de haute maîtrise environnementale du site (positionnement de l’usine de Saillat sur des segments de marché haut de gamme – certifications : EU Ecolabel, PEFC,…) et contribue plus largement à sa politique RSE.Interview France Inter – Philippe d’AdhemarExtrait des interviews d’Yves Decaens – France Inter magazine Interception 2018..

Il est alors proposé par les acteurs du projet de constituer une association Cendrecor (contraction de cendres d’écorces) pour fédérer les 80 agriculteurs du plan d’épandage, avec pour mission la valorisation des cendres à chacune des étapes de la filière. En 2008, Cendrecor élargit son activité à la revalorisation des carbonates de chaux (CaCo3) issus de l’atelier de caustification de la papeterie.

 

 

Cendrecor une structure atypique : le principe de co-responsabilité

La structure est articulée autour de trois collèges :

    • Sylvamo : l’industriel est responsable juridiquement des filières. Il s’assure que les moyens nécessaires au suivi des filières soient mis en œuvre. Il est garant du suivi qualitatif des sous produits valorisés,
    • Les agriculteurs : en tant qu’utilisateurs, ils ont la responsabilité de faire remonter les préoccupations techniques et agronomiques relevant d’une utilisation optimale des cendres et des carbonates. Ils apportent leur expertise technique,
    • Les Chambres d’Agriculture (16 et 87) : elles veillent à la cohérence entre les filières d’épandage et le schéma agricole départemental.

Cette démarche a abouti à un principe de co-responsabilité dans la gestion des filières d’épandage qui transparait directement dans la vie de l’association.

Paroles d’agriculteurs : 

Lire la suite

« Le fait de gérer concrètement les camions, les épandeurs, change tout : nous sommes au cœur du métier de la valorisation et non un simple rouage nécessaire au recyclage. De fait, nous sommes directement impliqués avec l’industriel sur les questions pratiques, opérationnelles et les orientations techniques ou encore de traçabilité : par exemple Cendrecor a ses propres outils de gestions informatisés de suivis des épandages. Les filières sont généralement organisées autour de plusieurs intervenants distincts réalisant une prestation, ce qui n’est pas le cas à Cendrecor puisque nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne ».



Cendrecor en quelques chiffres

Quelques chiffres pour présenter les activités de valorisation :

  • 100 agriculteurs,
  • 12000 ha de SAU,
  • 2 départements, 24 communes
  • 2 produits de SYLVAMO valorisés → Cendres d’écorce chaudière biomasse (10000 t/an) → Carbonate de chaux et incuits de carbonates de chaux (atelier caustification) NFU 44001 (5000 t/an).

Cendrecor : quelle ruralité?

La petite région se définit par son identité rurale (prédominance de l’élevage et de la polyculture) favorisant le maintien d’une trame paysagère de type bocagère et disposant d’un potentiel de productions de qualité (productions sous label).

Le territoire s’articule autour d’un centre bourg (Saint Junien – 15 000 habitants, 2ème ville de la Haute Vienne) et d’un tissu industriel traditionnellement orienté sur l’activité papetière (papeteries, cartonneries, usine de recyclage de papiers usagés).

Du point de vue agricole, l’enjeu principal reste la durabilité des systèmes d’élevage à la fois en nombre d’éleveurs et taille des cheptels. La politique de développement agricole repose sur le triptyque : performance économique – diversification – productions à forte valeur ajoutée (valorisation de la qualité et de l’origine). Ces dernières années ont été marquées par la fragilisation des exploitations, conséquence directe de l’augmentation du prix des aliments et des intrants.

Dans ce contexte, améliorer la durabilité de l’agriculture du territoire passe inéluctablement par le développement de systèmes résilients, économes en intrants capables d’allier efficacité économique et services environnementaux.

 



Cliquez ici pour consulter les FAQ

Cliquez ici si vous avez une question

Cliquez ici pour consultez notre politique de confidentialité

Cliquez ici pour consulter notre politique de cookies